INFO Nº 1 : VLADIMIR POUTINE A LACHE DES LIONS DANS LES RUES POUR FORCER LES RUSSES A RESTER CHEZ EUX.
L’image d’un lion dans la rue a fait le tour du web en
quelques jours, mais le félin n’a rien à voir avec le coronavirus ni avec la
Russie.
Sur cette image qui a été largement partagée sur les réseaux sociaux, on
peut voir un lion qui déambule dans une rue la nuit. Il est accompagné du
message : "Vladimir Poutine a lâché 800 tigres et lions dans toute
la Russie pour forcer les gens à rester chez eux, restez chez vous !"L'internaute fait
référence à un hypothétique confinement contre la pandémie de Covid-19. Sauf que l’image
n’a rien à voir avec le coronavirus ou la Russie.
La Cellule Vrai du faux vous
explique.
Une image datant de 2016
Grâce à un moteur de recherche d’images inversé, l'image est facilement
retrouvable. Elle a été prise en avril 2016, à Johannesbourg, la capitale de
l’Afrique du Sud. D’après un article de
l’agence de presse britannique Caters,
"le lion faisait partie du tournage d’un film dans le
centre-ville". A l’époque, certains internautes s’étaient déjà alarmés
de voir ce lion dans la rue. Le quotidien britannique Daily Mirror
avait d'ailleurs relayé l'histoire.
Quatre ans plus tard, Vladimir Poutine
n’a donc pas lâché de félins dans les rues de la Russie, mais a appelé les
habitants à "rester
à la maison". Le président russe a aussi annoncé la suspension des vols
internationaux à partir de jeudi soir, sans pour le moment instaurer un
confinement strict du pays. Jeudi 26 mars, la Russie comptait officiellement
846 malades du Covid-19.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/desintox-non-il-n-y-a-pas-de-cannibalisme-a-l-origine-du-coronavirus-en-chine_3841977.html
VRAI OU FAKE :Désintox. Non, il n'y a pas de cannibalisme à l'origine du coronavirus en Chine
INFO Nº 2 : RUMEURS DE CANNIBALISME À L’ORIGINE DU CORONAVIRUS EN CHINE
Plusieurs images
particulièrement choquantes ont ressurgi sur les réseaux sociaux depuis le
début de l’épidémie du nouveau coronavirus.
VIDÉO : https://www.youtube.com/watch?time_continue=72&v=VYaPZjWoRMw&feature=emb_logo
Une intox anti-Chinois ? Dans un contexte où de plus en
plus de voix s’élèvent pour dénoncer des actes de racisme anti-chinois,
notamment en France, plusieurs images particulièrement choquantes ont ressurgi
sur les réseaux sociaux depuis le début de l’épidémie du nouveau coronavirus. La plus
virale, sur Snapchat et Facebook, montre un homme d'origine asiatique qui tient
ce qui ressemble à un nourrisson dans un évier, suivie de deux
autres images qui semblent le montrer en train de manger l'enfant. Le tout généralement accompagné
de messages dénonçant « la
consommation de chair humaine » en Chine et estimant que c'est cette pratique qui
serait à l'origine de l'épidémie.
L'intox est loin d'être nouvelle. Ces images circulent en
effet depuis le début des années 2000. À l'époque, des chaînes de mail
s’offusquaient déjà de ce « cannibalisme ». La rumeur visait
alors Taïwan et non la Chine continentale. Les internautes accusaient en effet
les restaurateurs du pays de servir ce « nouveau plat à la mode ». Plus récemment,
courant 2019, certains ont même dénoncé le fait que Pékin aurait « légalisé la consommation de fœtus » en se basant sur ces
mêmes images.
Toutes ces
accusations sont totalement infondées : les images montrent en fait une
performance artistique réalisée en 2000 à Shanghai par l’artiste chinois Zhu
Yu. Dans une volonté de provoquer, il avait prétendu avoir vraiment mangé de la
chair humaine. Mais dès 2003, un documentaire anglais assurait que sa
«performance» était totalement fausse. Que ce soit en 2000 comme en 2020, il
reste toujours aussi faux de dire que les Chinois mangeraient des enfants.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/non-le-coronavirus-n-a-pas-ete-invente-par-l-institut-pasteur_3882821.html
INFO Nº 3 : LE COVID-19 INVENTÉ PAR LES FRANÇAIS DANS L’INSITUT PASTEUR ? . Vrai ou fake ?
Une vidéo vue trois millions de fois affirme que le coronavirus a été
inventé par des chercheurs français de l’institut Pasteur
Une vidéo complotiste qui donne de fausses
informations a été vue plus de trois millions de fois sur les réseaux sociaux.
L’homme qui l’a publié est très impliqué dans le mouvement ds "gilets
jaunes". Face caméra, pendant vingt minutes, il explique qu’il trouvé un
document qui prouverait que le coronavirus a été
fabriqué en France, inventé par des chercheurs de l’institut Pasteur. Il
montre un brevet européen déposé en 2004. "Voilà ce qui est en train de nous tuer
aujourd’hui. J’incrimine personne. Je ne suis pas là pour ça. Sur la première
page, on trouve les inventeurs. Ils ont pris deux virus. Tout est
indiqué", affirme-t-il.
Brevet de vaccin, pas de virus
Comme
souvent dans les théories du complot, ça part d’un document réel. Le brevet
existe bien. Mais l'homme en fait une fausse interprétation. La vidéo a eu un
tel succès que l'institut Pasteur a été obligé de démentir sur son site web. Ce
document est un brevet d’invention d’un vaccin, non pas d’un virus. Il s’agit
en fait du coronavirus de 2003, le Sars-CoV-1, et non pas le coronavirus
actuel, le Sars-CoV-2.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement-loms-a-t-elle-vraiment-annonce-quil-ny-aura-pas-de-concerts-avant-lautomne-2021-au-plus-tot_3915007.html
INFO Nº 4 : CONFINEMENT : L’OMS A VRAIMENT ANNONCE QU’IL N’Y AURA PAS DE CONCERTS AVANT L’AUTOMNE 2021 AU PLUS TOT
Contrairement à ce qui a pu être relayé
sur les réseaux sociaux, l'Organisation mondiale de la santé ne recommande pas
d'annuler les grands rassemblements comme les concerts jusqu'à l'automne 2021.
Un chercheur américain estime néanmoins que ce type d'événement tardera à
reprendre.
C’est un message largement
partagé sur Twitter ces dernières heures : l’Organisation mondiale de la Santé
recommanderait de n’organiser aucun concert ou festival avant l’automne
2021.
La Cellule Vrai du faux
de franceinfo vous explique pourquoi il ne faut pas, à ce stade, prendre
cette affirmation au pied de la lettre.
L’OMS n'exige pas d'annulation
Si la plupart des pays ou des organisateurs d'événements
ont effectivement annulé ces dernières semaines des rassemblements, y compris les concerts et
les festivals, ce n’est pas
une exigence édictée par l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS l'indique clairement : elle ne préconise
pas "d’annuler tous les
rassemblements de masse internationaux en raison de la Covid-19". Elle précise
également que "toute
décision de modifier un rassemblement international planifié doit se fonder sur
une évaluation méticuleuse des risques encourus et sur la manière de gérer ces
risques". Cette évaluation "doit impliquer toutes les parties
prenantes à l'événement et en particulier les autorités sanitaires du pays ou
de la communauté où l'événement est censé avoir lieu", car elles sont les
mieux placées pour évaluer la situation.
L'OMS ne
dit pas si les gens doivent ou pas organiser les événements. On leur donne les
éléments pour qu’ils prennent les meilleures décisions possibles.
à franceinfo
à franceinfo
L'OMS détaille en revanche une série de
préconisations sur lesquelles peuvent s'appuyer les organisateurs
de ces grands rassemblements. Elle a développé "un outil qui permet d’évaluer le
risque. Il permet de savoir si l'événement peut être organisé dans des
conditions de sécurité suffisantes, s’il faut modifier les modalités ou
repousser l’événement", explique Sylvie Briand, à franceinfo.
La directrice de la préparation mondiale pour les épidémies à l’OMS
souligne que le dispositif n’est pas nouveau. Il s'applique à toutes les
épidémies. Il peut aussi bien concerner des rassemblements culturels, que
sportifs ou des événements religieux. "Il y a à chaque fois beaucoup
d’éléments à prendre en compte, insiste t-elle. On doit s’adapter à chaque circonstance". Pour cela, elle
prend l'exemple de l'aide apportée aux Britanniques pour organiser les Jeux
Olympiques en 2012.
L’OMS n’a donc pas émis
de recommandation générale visant à annuler tous les concerts ou les festivals
jusqu’à l’automne 2021.
Le point de vue d’un chercheur américain
Cette affirmation ne vient pas de nulle part. Tout est
parti de deux interviews données par l’oncologue et bioéthicien américain
Ezekiel Emanuel, parfois présenté, notamment sur son propre site internet, comme un "conseiller spécial du secrétaire
général de l’OMS". Dans un entretien accordé au
média américain ABCnews, jeudi 9 avril, le chercheur rattaché à
l’université de Pennsylvanie explique qu’il n’anticipe pas un retour à "la vie normale où l’on part en voyage,
où l’on mange au restaurant, où l’on se rend à des concerts (...), tant que
nous n’aurons pas de vaccin pour protéger tout le monde. C’est-à-dire dans 18
mois et pas avant". Vendredi 10 avril, dans le cadre d'un entretien au New
York Times et d'un débat avec plusieurs autres
experts, il indique estimer que les "grands rassemblements - conférences,
concerts, événements sportifs - [seront] les
derniers à revenir", ajoutant qu'on peut "raisonnablement parler de l'automne
2021 au plus tôt".
Cette appréciation du chercheur semble essentiellement
liée au temps estimé pour obtenir un vaccin. Le secrétaire général de l’OMS,
Tedros Adhanom Ghebreyesus, a de son côté affirmé, lundi 13 avril, que la mise
au point d’un vaccin "sûr
et efficace" sera déterminant pour interrompre totalement la
transmission du Covid-19. L'Allemand Gerald Haug,
président de l'Académie des sciences Leopoldina, a estimé que maintenir la
fermeture des stades et des salles de concert pendant encore dix-huit mois "serait certainement très avisé". Le président de cette
instance qui conseille le gouvernement allemand concernant les mesures à
prendre pour enrayer l'épidémie a néanmoins précisé, lundi 13 avril, à la
chaîne publique ARD, qu'"il y
a des évaluations plus optimistes" et qu'il fallait "attendre" pour connaître la durée
exacte. Cependant, il estime également que cela va "certainement durer plusieurs mois
encore".
En France, le seul calendrier officiel à ce stade
concernant les grands rassemblements a été donné par le président de la
République, lundi 13 avril. Emmanuel Macron a indiqué que les "grands
festivals et événements avec public nombreux ne pourront se tenir au moins
jusqu'à mi-juillet prochain". De grands rendez-vous culturels prévus à
l'été 2020 ont été annulés, à l'image du festival d'Avignon, des Eurockéennes, des
Francofolies, des Nuits de Fourvière ou encore de Jazz à Juan et Jazz à Vienne.
https://www.lci.fr/sante/coronavirus-la-nouvelle-caledonie-premier-territoire-francais-a-sortir-du-confinement-lundi-20-avril-2151386.html
INFO nº 5: LA NOUVELLE-CALEDONIE, PREMIER TERRITOIRE FRANÇAIS A SORTIR DU CONFINEMENT
DÉCONFINEMENT - Lundi 20 avril, la Nouvelle-Calédonie, ce Caillou français situé dans l'Océan pacifique, va commencer à sortir du confinement strict en vigueur depuis le 24 mars. Dans quelles conditions ?
18 avr. 19:45 - La rédaction de LCI
A 18.000
kilomètres de l'Hexagone, la Nouvelle-Calédonie sera lundi le premier
territoire français à entamer une sortie progressive du confinement strict face
à la pandémie de Covid-19. Comme l'ont souligné les autorités locales, la
situation de l'archipel de 270.000 habitants n'est "évidemment pas
comparable" avec celle de la métropole, compte tenu du faible nombre de
cas de la maladie. A ce jour, seuls 18 cas, tous importés, ont été
détectés pour un total de 3.000 tests effectués tandis que depuis 12 jours,
aucun nouveau malade n'a été identifié.
Le confinement
général avait été mis en place le 24 mars par l'exécutif local de ce territoire
autonome, compétent en matière de santé. "Chaque jour qui passe nous
laisse penser que le virus ne circule pas au sein de la population
calédonienne", en a conclu jeudi Thierry Santa (LR), président du
gouvernement, dans une allocution solennelle prononcée aux côtés du
haut-commissaire de la République, Laurent Prévost.
Le 3 mai, la situation réévaluée
Le chef de
l'exécutif collégial a annoncé un retour "à la liberté d'aller et
venir" à compter du 20 avril pour quinze jours jusqu'au 3 mai, date à
laquelle la situation sanitaire sera réévaluée. "Vous pourrez à
nouveau vous rendre à la plage, à la chasse, à la pêche, à l’école, au travail,
et les commerces et services pourront reprendre", a poursuivi M. Santa,
selon qui "toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour une pleine
reprise de l’activité économique, dans le strict respect des gestes barrière et
de la distanciation sociale".
Les hôtels et les restaurants rouvrent
Le cadre fixé
proscrit toutefois la réouverture des bars, cinémas, discothèques ou
nakamals, où l'on boit le Kava, breuvage traditionnel d'Océanie. Hôtels et
restaurants pourront en revanche rouvrir.
Appelant à la
plus grande vigilance, Thierry Santa, lui-même sorti mercredi de quatorzaine
après avoir été en contact avec une personne testée positive au Covid-19, a
"recommandé aux personnes vulnérables de continuer à respecter le
confinement strict".
L'accès par voie
aérienne ou maritime à la Nouvelle-Calédonie demeure restreint à
l'approvisionnement en marchandises, aux situations d'urgence et au
rapatriement des quelque 2.000 résidents calédoniens bloqués à l'étranger ou en
métropole. Toute personne posant le pied sur le Caillou reste en outre
soumise à une "quatorzaine" dans un hôtel de Nouméa, sous la surveillance
de la Direction des affaires sanitaires et sociales. "Cette mesure n'est
pas limitée dans le temps", a précisé le haut-commissaire, ajoutant
qu'elle pourrait rester en vigueur "jusqu'à la mise au point d'un
traitement ou d'un vaccin".
Le port du masque pas obligatoire dans les écoles
En ce qui
concerne les établissements scolaires, les trois provinces ne sont pas
parvenues à s'accorder. Dans celle du Sud (75% de la population), où se trouve
Nouméa, la rentrée se fera "très progressivement" avec la division des
classes en deux groupes, qui iront en cours en alternance : un groupe ayant
cours pendant que l’autre est en travail à la maison. Le port du masque ne sera
pas obligatoire.
Dans les
provinces du Nord et des îles Loyauté, dirigées par les indépendantistes, il
n'y aura pas de rentrée avant le 27 avril.
Un déconfinement qui ne fait pas l'unanimité
Le
"déconfinement" est jugé "prématuré" par Calédonie
Ensemble, parti de centre-droit. "Nous n’avons aucune garantie de pouvoir
disposer des masques de protection et des tests de dépistage que le président
de la République a lui-même posé comme conditions d’une sortie progressive du
confinement à l’échelle nationale", a dénoncé le parti dans un communiqué.
En
Nouvelle-Calédonie, cette crise survient alors que l'économie était déjà
ralentie par les incertitudes institutionnelles, liées au deuxième référendum
sur l'indépendance, prévu le 6 septembre prochain. Un plan de sauvegarde de
l'économie a été élaboré, tandis que l'Etat va apporter sa garantie au gouvernement
calédonien pour un emprunt de 240 millions d'euros, essentiellement destiné au
financement du chômage partiel.
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