martes, 28 de abril de 2020

ACTIVIDAD DE MARTA GARCÍA



INFO Nº 1 : VLADIMIR POUTINE A LACHE DES LIONS DANS LES RUES POUR FORCER LES RUSSES A RESTER CHEZ EUX.

L’image d’un lion dans la rue a fait le tour du web en quelques jours, mais le félin n’a rien à voir avec le coronavirus ni avec la Russie.

Voir l'image sur Twitter


Sur cette image qui a été largement partagée sur les réseaux sociaux, on peut voir un lion qui déambule dans une rue la nuit. Il est accompagné du message : "Vladimir Poutine a lâché 800 tigres et lions dans toute la Russie pour forcer les gens à rester chez eux, restez chez vous !"L'internaute fait référence à un hypothétique confinement contre la pandémie de Covid-19. Sauf que l’image n’a rien à voir avec le coronavirus ou la Russie.
La Cellule Vrai du faux vous explique.
Une image datant de 2016
Grâce à un moteur de recherche d’images inversé, l'image est facilement retrouvable. Elle a été prise en avril 2016, à Johannesbourg, la capitale de l’Afrique du Sud. D’après un article de l’agence de presse britannique Caters, "le lion faisait partie du tournage d’un film dans le centre-ville". A l’époque, certains internautes s’étaient déjà alarmés de voir ce lion dans la rue. Le quotidien britannique Daily Mirror avait d'ailleurs relayé l'histoire.

Quatre ans plus tard, Vladimir Poutine n’a donc pas lâché de félins dans les rues de la Russie, mais a appelé les habitants à "rester à la maison". Le président russe a aussi annoncé la suspension des vols internationaux à partir de jeudi soir, sans pour le moment instaurer un confinement strict du pays. Jeudi 26 mars, la Russie comptait officiellement 846 malades du Covid-19.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/desintox-non-il-n-y-a-pas-de-cannibalisme-a-l-origine-du-coronavirus-en-chine_3841977.html

VRAI OU FAKE :Désintox. Non, il n'y a pas de cannibalisme à l'origine du coronavirus en Chine

INFO Nº 2 : RUMEURS DE CANNIBALISME À L’ORIGINE DU CORONAVIRUS EN CHINE

Plusieurs images particulièrement choquantes ont ressurgi sur les réseaux sociaux depuis le début de l’épidémie du nouveau coronavirus.

 

VIDÉO : https://www.youtube.com/watch?time_continue=72&v=VYaPZjWoRMw&feature=emb_logo


Une intox anti-Chinois ? Dans un contexte où de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer des actes de racisme anti-chinois, notamment en France, plusieurs images particulièrement choquantes ont ressurgi sur les réseaux sociaux depuis le début de l’épidémie du nouveau coronavirus. La plus virale, sur Snapchat et Facebook, montre un homme d'origine asiatique qui tient ce qui ressemble à un nourrisson dans un évier, suivie de deux autres images qui semblent le montrer en train de manger l'enfant. Le tout généralement accompagné de messages dénonçant « la consommation de chair humaine » en Chine et estimant que c'est cette pratique qui serait à l'origine de l'épidémie.
L'intox est loin d'être nouvelle. Ces images circulent en effet depuis le début des années 2000. À l'époque, des chaînes de mail s’offusquaient déjà de ce « cannibalisme ». La rumeur visait alors Taïwan et non la Chine continentale. Les internautes accusaient en effet les restaurateurs du pays de servir ce « nouveau plat à la mode ». Plus récemment, courant 2019, certains ont même dénoncé le fait que Pékin aurait « légalisé la consommation de fœtus » en se basant sur ces mêmes images.
Toutes ces accusations sont totalement infondées : les images montrent en fait une performance artistique réalisée en 2000 à Shanghai par l’artiste chinois Zhu Yu. Dans une volonté de provoquer, il avait prétendu avoir vraiment mangé de la chair humaine. Mais dès 2003, un documentaire anglais assurait que sa «performance» était totalement fausse. Que ce soit en 2000 comme en 2020, il reste toujours aussi faux de dire que les Chinois mangeraient des enfants.






https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/non-le-coronavirus-n-a-pas-ete-invente-par-l-institut-pasteur_3882821.html

INFO Nº 3 : LE COVID-19 INVENTÉ PAR LES FRANÇAIS DANS L’INSITUT PASTEUR ? . Vrai ou fake ?

Une vidéo vue trois millions de fois affirme que le coronavirus a été inventé par des chercheurs français de l’institut Pasteur
Une vidéo complotiste qui donne de fausses informations a été vue plus de trois millions de fois sur les réseaux sociaux. L’homme qui l’a publié est très impliqué dans le mouvement ds "gilets jaunes". Face caméra, pendant vingt minutes, il explique qu’il trouvé un document qui prouverait que le coronavirus a été fabriqué en France, inventé par des chercheurs de l’institut Pasteur. Il montre un brevet européen déposé en 2004. "Voilà ce qui est en train de nous tuer aujourd’hui. J’incrimine personne. Je ne suis pas là pour ça. Sur la première page, on trouve les inventeurs. Ils ont pris deux virus. Tout est indiqué", affirme-t-il.

Brevet de vaccin, pas de virus

Comme souvent dans les théories du complot, ça part d’un document réel. Le brevet existe bien. Mais l'homme en fait une fausse interprétation. La vidéo a eu un tel succès que l'institut Pasteur a été obligé de démentir sur son site web. Ce document est un brevet d’invention d’un vaccin, non pas d’un virus. Il s’agit en fait du coronavirus de 2003, le Sars-CoV-1, et non pas le coronavirus actuel, le Sars-CoV-2.








https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement-loms-a-t-elle-vraiment-annonce-quil-ny-aura-pas-de-concerts-avant-lautomne-2021-au-plus-tot_3915007.html

INFO Nº 4 : CONFINEMENT : L’OMS A VRAIMENT ANNONCE QU’IL N’Y AURA PAS DE CONCERTS AVANT L’AUTOMNE 2021 AU PLUS TOT


Un concert lors du festival de Solidays, à l\'hippodrome de Longchamp à Paris, le 24 juin 2018.
Contrairement à ce qui a pu être relayé sur les réseaux sociaux, l'Organisation mondiale de la santé ne recommande pas d'annuler les grands rassemblements comme les concerts jusqu'à l'automne 2021. Un chercheur américain estime néanmoins que ce type d'événement tardera à reprendre.
C’est un message largement partagé sur Twitter ces dernières heures : l’Organisation mondiale de la Santé recommanderait de n’organiser aucun concert ou festival avant l’automne 2021. 
La Cellule Vrai du faux de franceinfo vous explique pourquoi il ne faut pas, à ce stade, prendre cette affirmation au pied de la lettre.

L’OMS n'exige pas d'annulation

Si la plupart des pays ou des organisateurs d'événements ont effectivement annulé ces dernières semaines des rassemblements, y compris les concerts et les festivals, ce n’est pas une exigence édictée par l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS l'indique clairement : elle ne préconise pas "d’annuler tous les rassemblements de masse internationaux en raison de la Covid-19". Elle précise également que "toute décision de modifier un rassemblement international planifié doit se fonder sur une évaluation méticuleuse des risques encourus et sur la manière de gérer ces risques". Cette évaluation "doit impliquer toutes les parties prenantes à l'événement et en particulier les autorités sanitaires du pays ou de la communauté où l'événement est censé avoir lieu", car elles sont les mieux placées pour évaluer la situation.
L'OMS ne dit pas si les gens doivent ou pas organiser les événements. On leur donne les éléments pour qu’ils prennent les meilleures décisions possibles.Sylvie Briand
directrice de la préparation mondiale pour les épidémies à l'OMSà franceinfo
L'OMS détaille en revanche une série de préconisations sur lesquelles peuvent s'appuyer les organisateurs de ces grands rassemblements. Elle a développé "un outil qui permet d’évaluer le risque. Il permet de savoir si l'événement peut être organisé dans des conditions de sécurité suffisantes, s’il faut modifier les modalités ou repousser l’événement", explique Sylvie Briand, à franceinfo. La directrice de la préparation mondiale pour les épidémies à l’OMS souligne que le dispositif n’est pas nouveau. Il s'applique à toutes les épidémies. Il peut aussi bien concerner des rassemblements culturels, que sportifs ou des événements religieux. "Il y a à chaque fois beaucoup d’éléments à prendre en compte, insiste t-elle. On doit s’adapter à chaque circonstance". Pour cela, elle prend l'exemple de l'aide apportée aux Britanniques pour organiser les Jeux Olympiques en 2012.
L’OMS n’a donc pas émis de recommandation générale visant à annuler tous les concerts ou les festivals jusqu’à l’automne 2021.

Le point de vue d’un chercheur américain

Cette affirmation ne vient pas de nulle part. Tout est parti de deux interviews données par l’oncologue et bioéthicien américain Ezekiel Emanuel, parfois présenté, notamment sur son propre site internet, comme un "conseiller spécial du secrétaire général de l’OMS"Dans un entretien accordé au média américain ABCnews, jeudi 9 avril, le chercheur rattaché à l’université de Pennsylvanie explique qu’il n’anticipe pas un retour à "la vie normale où l’on part en voyage, où l’on mange au restaurant, où l’on se rend à des concerts (...), tant que nous n’aurons pas de vaccin pour protéger tout le monde. C’est-à-dire dans 18 mois et pas avant".  Vendredi 10 avril, dans le cadre d'un entretien au New York Times et d'un débat avec plusieurs autres experts, il indique estimer que les "grands rassemblements - conférences, concerts, événements sportifs - [seront] les derniers à revenir", ajoutant qu'on peut "raisonnablement parler de l'automne 2021 au plus tôt".
Cette appréciation du chercheur semble essentiellement liée au temps estimé pour obtenir un vaccin. Le secrétaire général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a de son côté affirmé, lundi 13 avril, que la mise au point d’un vaccin "sûr et efficace" sera déterminant pour interrompre totalement la transmission du Covid-19. L'Allemand Gerald Haug, président de l'Académie des sciences Leopoldina, a estimé que maintenir la fermeture des stades et des salles de concert pendant encore dix-huit mois "serait certainement très avisé". Le président de cette instance qui conseille le gouvernement allemand concernant les mesures à prendre pour enrayer l'épidémie a néanmoins précisé, lundi 13 avril, à la chaîne publique ARD, qu'"il y a des évaluations plus optimistes" et qu'il fallait "attendre" pour connaître la durée exacte. Cependant, il estime également que cela va "certainement durer plusieurs mois encore".
En France, le seul calendrier officiel à ce stade concernant les grands rassemblements a été donné par le président de la République, lundi 13 avril. Emmanuel Macron a indiqué que les "grands festivals et événements avec public nombreux ne pourront se tenir au moins jusqu'à mi-juillet prochain".  De grands rendez-vous culturels prévus à l'été 2020 ont été annulés, à l'image du festival d'Avignon, des Eurockéennes, des Francofolies, des Nuits de Fourvière ou encore de Jazz à Juan et Jazz à Vienne.

https://www.lci.fr/sante/coronavirus-la-nouvelle-caledonie-premier-territoire-francais-a-sortir-du-confinement-lundi-20-avril-2151386.html

INFO nº 5:  LA NOUVELLE-CALEDONIE, PREMIER TERRITOIRE FRANÇAIS A SORTIR DU CONFINEMENT

La Nouvelle-Calédonie, premier territoire français à sortir du confinement

DÉCONFINEMENT - Lundi 20 avril, la Nouvelle-Calédonie, ce Caillou français situé dans l'Océan pacifique, va commencer à sortir du confinement strict en vigueur depuis le 24 mars. Dans quelles conditions ?

18 avr. 19:45
A 18.000 kilomètres de l'Hexagone, la Nouvelle-Calédonie sera lundi le premier territoire français à entamer une sortie progressive du confinement strict face à la pandémie de Covid-19. Comme l'ont souligné les autorités locales, la situation de l'archipel de 270.000 habitants n'est "évidemment pas comparable" avec celle de la métropole, compte tenu du faible nombre de cas de la maladie.  A ce jour, seuls 18 cas, tous importés, ont été détectés pour un total de 3.000 tests effectués tandis que depuis 12 jours, aucun nouveau malade n'a été identifié.  
Le confinement général avait été mis en place le 24 mars par l'exécutif local de ce territoire autonome, compétent en matière de santé. "Chaque jour qui passe nous laisse penser que le virus ne circule pas au sein de la population calédonienne", en a conclu jeudi Thierry Santa (LR), président du gouvernement, dans une allocution solennelle prononcée aux côtés du haut-commissaire de la République, Laurent Prévost.        

Le 3 mai, la situation réévaluée

Le chef de l'exécutif collégial a annoncé un retour "à la liberté d'aller et venir" à compter du 20 avril pour quinze jours jusqu'au 3 mai, date à laquelle la situation sanitaire sera réévaluée.  "Vous pourrez à nouveau vous rendre à la plage, à la chasse, à la pêche, à l’école, au travail, et les commerces et services pourront reprendre", a poursuivi M. Santa, selon qui "toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour une pleine reprise de l’activité économique, dans le strict respect des gestes barrière et de la distanciation sociale".        

Les hôtels et les restaurants rouvrent

Le cadre fixé proscrit toutefois la réouverture des bars, cinémas,  discothèques ou nakamals, où l'on boit le Kava, breuvage traditionnel d'Océanie. Hôtels et restaurants pourront en revanche rouvrir. 
Appelant à la plus grande vigilance, Thierry Santa, lui-même sorti mercredi de quatorzaine après avoir été en contact avec une personne testée positive au Covid-19, a "recommandé aux personnes vulnérables de continuer à respecter le confinement strict".
L'accès par voie aérienne ou maritime à la Nouvelle-Calédonie demeure restreint à l'approvisionnement en marchandises, aux situations d'urgence et au rapatriement des quelque 2.000 résidents calédoniens bloqués à l'étranger ou en métropole.  Toute personne posant le pied sur le Caillou reste en outre soumise à une "quatorzaine" dans un hôtel de Nouméa, sous la surveillance de la Direction des affaires sanitaires et sociales. "Cette mesure n'est pas limitée dans le temps", a précisé le haut-commissaire, ajoutant qu'elle pourrait rester en vigueur "jusqu'à la mise au point d'un traitement ou d'un vaccin".        

Le port du masque pas obligatoire dans les écoles

En ce qui concerne les établissements scolaires, les trois provinces ne sont pas parvenues à s'accorder. Dans celle du Sud (75% de la population), où se trouve Nouméa, la rentrée se fera "très progressivement" avec la division des classes en deux groupes, qui iront en cours en alternance : un groupe ayant cours pendant que l’autre est en travail à la maison. Le port du masque ne sera pas obligatoire. 
Dans les provinces du Nord et des îles Loyauté, dirigées par les indépendantistes, il n'y aura pas de rentrée avant le 27 avril.  

Un déconfinement qui ne fait pas l'unanimité

Le "déconfinement" est jugé "prématuré" par Calédonie Ensemble, parti de centre-droit. "Nous n’avons aucune garantie de pouvoir disposer des masques de protection et des tests de dépistage que le président de la République a lui-même posé comme conditions d’une sortie progressive du confinement à l’échelle nationale", a dénoncé le parti dans un communiqué.       
En Nouvelle-Calédonie, cette crise survient alors que l'économie était déjà ralentie par les incertitudes institutionnelles, liées au deuxième référendum sur l'indépendance, prévu le 6 septembre prochain. Un plan de sauvegarde de l'économie a été élaboré, tandis que l'Etat va apporter sa garantie au gouvernement calédonien pour un emprunt de 240 millions d'euros, essentiellement destiné au financement du chômage partiel. 

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